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Nielsen Svend : Dédale de rues [Quartier commercial]

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Nielsen Svend : Dédale de rues [Quartier commercial] Empty Nielsen Svend : Dédale de rues [Quartier commercial]

Message  Nielsen Svend Mer 8 Avr - 23:04

*Dans l'antiquité grecque, le roi Minos avait enfermé dans un labyrinthe le terrible Minotaure, mi-homme, mi-taureau. Tout les 9 ans, 7 jeunes hommes et 7 jeunes femmes étaient sacrifiées à la bête pour apaiser sa colère ...*

Le vent soufflait dans les sombres ruelles de la ville morte, un halètement maladif, spasmodique, sifflant entre les volets entrouverts et les poubelles de quartiers. Les rues semblaient figées par cette sombre nuit froide, comme un paysage glacé par l'hiver, en attente d'un printemps depuis trop longtemps désiré.

*... Dédale, l'architecte du labirynthe, y fut lui même enfermé par le Roi, furieux de la fuite de Thésée et de la mort de sa créature. Il avait en effet ...*

Une feuille morte bruissa sur le pavé, rampant comme un être chétif, rachitique, comme un pauvre corps au bord du précipice des limbes, s'agrippant désespérément à la vie. La lumière du lampadaire, tremblotante, renvoyait un jeu d'ombre des plus angoissant, où de sinistre mains se dressaient vers la lune couverte dans une chorégraphie morbide, hachée, digne des plus grands ballets de l'horreur.

*... et lorsque Icare s'approcha du soleil, ses ailes fondirent et seuls les hurlements de son père précédèrent sa chute.*

Svend reposa le livre au sol, se massant les yeux du bout des doigts, en grimaçant d'indisposition, laissant échapper une légère plainte. Il étouffa un gargouillis de son ventre avec une nouvelle grimace, et lentement son corps se déplia. Il sortit de derrière la poubelle où il s'était dissimulé quelques heures auparavant, alors que les monstres rôdaient encore dans les environs. Là il s'était assis, tombant par hasard sur un vieux livre décharné, jeté avec les ordures. Il l'avait ouvert, et avec une joie presque infantile, si dérisoire en ces instants sombres, il avait commencer à lire, retrouvant machinalement la capacité de lecture qu'il avait acquise au court du temps. L'un dans l'autre, ça n'avait pas été si mal, au moins avait il saisi le sens du texte.

Debout dans la rue, il fronça alors les sourcils : qu'est ce que c'était déjà ... un architecte ...? Il haussa les épaules, chassant cette question qui ne trouverait sans doute pas sa réponse, du vivant du pauvre homme en tout cas. A quoi bon penser au lendemain lorsque l'heure prochaine vous semblait déjà ...

Il y eut un bruit.

Svend sursauta. Se retournant brusquement, ses cheveux en pagaille retombèrent sur ses yeux, il les écarta d'un geste sec, rapide, désordonné ... La réalité avait reprit ses droits, il avait peur. Ses jambes commencèrent à trembler, ses yeux allant fébrilement d'un côté à l'autre de la rue. A droite, à gauche, en haut, Svend se retourna encore, étouffant un halètement de surprise ... il avait peur. Son ventre se noua, gargouilla de plus belle. La lumière du lampadaire tremblota de nouveau, et lentement la feuille morte rampa vers le coin de la rue. Il n'y avait personne.

L'homme déglutit, passant sa main dans son épaisse barbe acajou, dans un geste vain destinée à se calmer. Il soupira sèchement, baissant la tête, piétinant sur place alors que sa main massait l'arrière de son crâne. Il avait les mains qui tremblaient, un souffle d'air le fit frissonner.

Il n'avait que trop traîner.

Cette dure réalité tordit le ventre du pauvre homme comme on presse une serpillère déjà bien sèche. L'anxiété se nicha dans sa poitrine, il se força à respirer calmement. Il était tard, l'heure était au retour, au retour chez soi.

Cette pensée lui arracha un maigre sourire, il n'avait jamais vraiment eu de chez lui. Mais sa planque suffirait, au moins une nuit de plus. Il serait obliger de grignoter sur ses réserves, et il n'aimait pas ça. Mais il n'avait pas le choix, il était trop tard pour continuer à fouiner dans le coin.

Il se détourna, empruntant le chemin inverse qu'il avait utiliser pour venir, se fiant à ses souvenirs et sa connaissance de la ville. Il était chez lui partout, et c'était peu être là son seul véritable atout. S'efforçant de ne pas faire de bruit, il s'engagea dans une rue d'un pas alerte, les yeux au aguets, et la peur au ventre.

Qui sait ce que lui réservait la nuit ce soir ...
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Message  MJ5 Ven 10 Avr - 18:59



POST 0/3

La faim, la fatigue, et le froid pesaient lourdement sur le pauvre sans-abris, qui oublia même qu'il se trouvait dans le quartier commercial de la ville. La rue est calme. Cela aurait pu rassurer n'importe qui mais ce calme est glauque et sinistre...

Les nuages dans le ciel cachaient de temps en temps la lune, ce qui entraina régulièrement des changements de luminosité. Le bruit de ce qui pourrait être un corbeau se fit entendre au loin, chose qui pourrait paraître normal mais qui dans le contexte actuel ne rassura pas du tout Nielsen.

Tu fit quelques pas et ton oeil fut attiré par un enseigne électrique, dont les les lampes oscillent rapidement. Tu aperçut une pharmacie. La lumière verdâtre se reflétait sur la camionnette blanche qui se tenait juste devant. Cette même lumière te ramena un peu a la réalité, car tu comprit vite fait que tu avait marcher pendant tellement de temps que tu était arrivé dans ce quartier commercial depuis un bon bout de temps déja...

Aucun signe de vie, aucun son depuis le cris de corbeau, rien du tout..la seule chose digne d'interêt était cette lumière verte qui oscillait. Cette lumière était la chose la moins lugubre de cette rue sombre..

Que fais-tu ?

Nielsen >> RAS
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