Alain Dupuis [Parking d'un garage]

A sec !
Alain avait beau tourné la clé, la voiture ne démarrait plus. Il fallait ire qu’il avait passé la journée à déambuler dans les rues de la ville avec, et cela faisait de nombreux jours qu’il ne s’était pas rendu à la station essence… Il fallait absolument qu’il trouve de l’essence, une chose était claire, c’était bien trop dangereux de se balader dans les rues de la ville à pied. Ici au moins il était dans la zone industrielle de l’agglomération, l’endroit semblait bien plus calme que le centre ville, grouillant véritablement de morts-vivants assoiffés de sang.
Alain retomba en enfance. Il se souvenait de ce vieux film des années soixante que son père lui avait montré. Tu veux voir un film d’épouvante ? Et bin r’garde c’ui là : la nuit des morts-vivants ! C’est quand même aut’e chose que la mouche… » Alain avait 7 ans et ce film culte avec Jeff Goldblum venait de sortir, toutefois son père préférait les vieux film peuplé de zombies…
C’était si mal foutu dans ce film ! On avait même du mal à discerner les morts des vivants… pourtant cela avait foutu une sacré frousse au petit Alain… C’était cette frousse qu’il retrouvait maintenant avec la même nuit noire que dans son film, et surtout avec les même zombies… en un peu pus réalistes toutefois puisqu’il s’agissait là de la réalité.

Prenant son courage à deux mains, Alain tira son arme de son holster, le chargeur de l’arme était plein, de plus en ouvrant la boîte à gant, Alain en récupéra un second, ce qui lui faisait donc vingt-quatre balles. Les zombies étaient toutefois plus que résistant, ce serait bien si il pouvait dénicher une arme un peu plus conséquente : le gouvernement avait envoyé des groupes d’interventions spéciales équipés de véritables armes de guerres. Alain n’avait jamais tenu en main une mitraillette mais sa familiarité avec les armes feu devrait lui permettre de manier correctement ce genre d’arme qui bien heureusement devait se trouver en grande quantité dans le centre-ville, avec le nombre de cadavres de flics.
Cette petite réflexion lui rappela ses collègues… c’était assez étrange, ceux qui avaient été ses amis étaient maintenant certainement tous mort, pourtant Dupuis s’en fichait royalement. Ils ne représentaient maintenant pour lui, plus que des armureries ambulantes qu’Alain se devait de pilier.

Et dernier regard dans la voiture et il tomba sur une flasque de bourbon vide. Il n’avait qu’a arrêté de boire ! Comme quoi ce voyage en enfer était presque bénéfique.
Alain actionna la poignée de la porte et descendit de voiture. Ses rangers claquèrent sur le béton, faisant crisser de petits gravillons. Il se trouvait sur le parking d’une entreprise. Raffermissant sa prise sur son arme, Alain se dirigea vers le bâtiment à la recherche d’une entrée. Ce genre d’entreprise était souvent équipé de chariot élévateur marchant à l’essence, il y avait donc de bonnes chance pour qu’un bidon plein train quelque part à l’intérieur.

[bon c'est la reprise ... il faudra être indulgent, même les admins ont besoin de remettre le diesel en marche ]

[0/3]

C'était une journée épouvantable et voilà que la voiture ne voulait plus démarrer, le réservoir vide à force d'errer dans les rues désertes de St Lazare. Heureusement ton véhicule t'avait amené dans la zone industrielle de la ville sur le parking d'une usine qui au vu des grandes pancartes publicitaires qui ornaient la devanture de l'entreprise, servait à l'empaquetage des fruits et légumes.

Le bâtiment était en tôles blanches avec un énorme logo peint en plein milieu. A première vue c'était un simple hangar rectangulaire avec des baies de stockage sur la droite et à la vue des quelques fenêtres, des locaux administratifs sur la gauche. Tout était fermé et il n'y avait apparemment aucune présence humaine ou animale aux alentours de l'entrepôt. Le parking lui aussi était vide d'ailleurs, sans doute la contamination avait eut lieu alors que les ouvriers étaient chez eux.

Si Alain voulait de l'essence il faudrait trouver un moyen pour rentrer dans l'entrepôt ou alors continuer sur la route qui semble calme et vide malgré deux ou trois hurlements au loin en direction du centre ville.

[Alain : RAS]

[HRP: T'inquiete pas, j'ai un peu de mal aussi, ca fait bien longtemps que j'ai pas fait de jdreu sur un forum]


L’arme en main, Alain se trouvait devant un simple hangar blanc, coloré d’un gros logo rouge. Il lui sembla reconnaître un des garages de la ville. Le flic n’avait jamais eut un superbe sens de l’orientation surtout que les événements récents l’avaient tout de même bien chamboulé et que tous ses sens, y compris celui de l’orientation étaient perturbés. Mais c’était bien un garage il en était certain. Oui, ici il trouverait certainement du carburant, au pire, il y aurait certainement une voiture à l’intérieur dont il pourrait siphonner l’essence…
C’est dans cette optique là, qu’Alain se mit en marche. Poussé par l’adrénaline, son regard roulait en tout sens, cherchant un quelconque danger, prêt à faire feu si une menace se présenterait.
Marchant calmement, ses chaussures frappant le sol, le policier se mit à avancer dans la direction du hangar pour en faire le tour à la recherche de la première entrée qui se présenterait.
Alain remarqua alors des fenêtres sur sa gauche. C’était apparemment les locaux administratifs. Il n’avait qu’à passer par là. Vu l’état du parking, complètement vide de toutes présences ennemies, la contamination de la ville avait eut lieu à une heure de fermeture du garage ce qui était une excellent point pour notre héros. Au moins comme ça il pouvait s’attendre à un minimum de dangers.

Atteignant enfin le niveau de ces fameuses fenêtres, Alain tenta de forcer avec les mains sur chacune d’entres elles. Une fenêtre mal fermée peut aisément s’ouvrir si l’on force un peu dessus. Si jamais elles résistaient toutes il s’agirait alors de casser un carreau. Il n’était aucunement question d’user ses munitions, Alain irait donc avec la crosse de son arme. Son uniforme de police très épais, le protégerait certainement des éventuels éclats de verre, quant à son visage, il n’aura qu’à le protéger de son bras libre.
Si par l’un des deux moyens, Alain parvenait créer une ouverture, il n’aurait plus alors qu’à sauter à l’intérieur du bâtiment en prenant bien garde de ne pas se couper sur les bouts de verre qui pourrait rester bloquer dans l’encadrement de la fenêtre si il avait à la briser.

Cela pouvait paraître idiot de passer par une fenêtre alors qu’une porte se trouvait certainement non loin, mais celle-ci serait sans doute verrouillée, et il s’agissait véritablement de rentrer le plus rapidement possible dans le bâtiment, se prévenant ainsi du danger omniprésent de la rue.